Une sélection de films d’Atlas V à découvrir au Studio 24

Les spectateurs y découvriront des univers très différents qui les feront voyager à travers les oeuvres d’artistes comme Arnöld Bocklin, Le Caravage, mais aussi de chefs-d’œuvre du cinéma. Ils y découvriront aussi des personnages animés, et les suivront dans leurs péripéties sur plusieurs épisodes.

Atlas V est une société de production multiprimée et connue mondialement pour ses œuvres en réalité virtuelle. Créée en 2017, Atlas V a démarré au Pôle PIXEL, sous l’impulsion de ses quatre cofondateurs: Arnaud Colinart, Antoine Cayrol, Pierre Zandrowicz, et Fred Volhuer. Le Pôle PIXEL vous propose de découvrir une sélection de leurs œuvres au cours des prochains mois:

Caravaggio

Synopsis

Ce film restitue l’univers du Caravage, qui réunit la foi et le vice, la luxure et la piété, la violence et la contemplation.

Il propose une déambulation à travers un dédale de ruelles, un labyrinthe intime allant du faste doré d’un palais romain baigné de lumière, à l’obscurité des bas-fonds où le Caravage cherchait l’inspiration, l’aventure et qui causa sa propre perte.

La trajectoire du peintre prend vie au rythme de cette progression et au fil de la découverte de ses fulgurances créatives – matérialisées, dans cette vidéo en VR, par l’apparition de ses œuvres au sein des architectures parcourues.

Sa manière d’évoquer la chair dans ce qu’elle a de plus sensible, son emploi novateur de la technique du clair-obscur allant jusqu’au ténébrisme et le réalisme frontal, et parfois brutal, de ses sujets, sont mis en exergue par la confrontation sensible aux reproductions de ces toiles que permet ce film immersif.

Crédits

• Tableaux – Le Caravage
• Ecriture – réalisation – Matthieu Van Eeckhout
• Musique originale – Jean-Christophe Cheneval – Éditions Gorgone

Coproduction – ARTE France – Atlas V

Kinoscope

Synopsis

Il était une fois le cinéma…

Mêlant animation et ombres chinoises, Kinoscope dresse un panorama d’œuvres cinématographiques parmi les plus marquantes du septième art.

De Georges Méliès à Quentin Tarantino, en passant par Alfred Hitchok, ce programme, commandé par la Cinémathèque à l’occasion de l’exposition : De Méliès à la 3D : la Machine Cinéma, évoque l’évolution des techniques, les scènes cultes, des personnages emblématique et révèle les effets de genre qui ont marqué l’histoire du cinéma.

Crédits

• Réalisation : Clément Léotard & Philippe Collin
• Production : Ex Nihilo & Novelab, en association avec La Cinémathèque française
• Compatibilité : Samsung Gear VR, Oculus Rift, HTC Vive

Ce film fait partie de la Sélection VR de l’Institut français.

L’île des morts

Synopsis

L’œuvre VR L’île des morts propose de faire l’expérience de la traversée du Styx avec Charon et d’aller au plus près de la bouche des Enfers.

Le voyage débute dans un appartement contemporain, au moment où ce cadre se délite : les cloisons se fissurent et les murs tombent engloutis dans une eau sombre figurant la fin d’une vie, à moins qu’il ne s’agisse plus symboliquement de la fin des temps.

Dans une inéluctable marche en avant rythmée par l’effondrement du décor ambiant, un glissement progressif dans l’eau aboutit sur une barque conduite en direction de l’Ile des Morts – une destination imaginée par le peintre Arnold Böcklin dans son célèbre et envoutant tableau décliné en cinq versions.

Cette œuvre, qui a fasciné Lénine, Hitler, Freud, Clémenceau et inspiré Dali et Scorsese est ici le cap d’un transport hypnotique, empli d’une poésie sépulcrale et ponctué de visions architecturales surannées, accompagné du puissant poème symphonique de Rachmaninov.

Crédits

• Tableau original – “L’île des morts” – Arnold Böcklin
• Réalisation – Benjamin Nuel
• Ecriture – Benjamin Nuel – Clémence Madeleine-Perdrillat
• Musique – Isle of the Dead Op 29 Sergei Rachmaninoff by Hawkes & Son
• Coproduction – ARTE France – Les Produits Frais

Gloomy Eyes

Synopsis

1983 – Woodland City est plongée dans une nuit perpétuelle depuis plus de dix ans suite aux expérimentations d’un mystérieux prêtre. De la folie de cet homme est né Gloomy, un enfant mi-humain, mi-zombie qui vit à l’écart dans la forêt.

Ni tout à fait mort ni tout à fait vivant, ce dernier peine d’autant plus à trouver sa place qu’il lui faut contrôler un irrépressible besoin de chair humaine.

Dans cette fiction en réalité virtuelle interactive animée, Jorge Tereso et Fernando Madonado revisitent l’histoire de Roméo et Juliette, en plongeant le spectateur dans un monde sombre et poétique, et en déployant l’histoire nostalgique et réconfortante d’un garçon zombie, Gloomy, et d’une fille humaine, Nena, qui osent jouer avec l’amour.

De cet amour contrarié pourrait bien naître la dernière graine d’espoir.

Crédits

• Écriture et réalisation – Fernando Maldonado, Jorge Tereso
• Scénario – Fernando Maldonado, Jorge Tereso, Santiago Amigorena
• Coproduction – ARTE France, Atlas V, 3DAR, Ryot, HTC Vive Originals, Viveport
• Avec le soutien – CNC, Unity, Sacem, Rhône-Alpes Cinéma, Procirep

Casting

• Voix française – Tahar Rahim
• Voix anglaise – Colin Farrell
• Voix allemande – Max Riemelt
• Voix espagnole – Jorge Drexler
• Voix chinoise – Jam Hsiao

Battlescar

Synopsis

Punk was invented by girls. 

New York, 1978. Lupe, jeune portoricaine de 17 ans, rencontre Debbie lors d’un séjour en centre de détention pour mineurs. Fascinante et autodestructrice, Debbie entraîne Lupe dans la scène underground du Lower East Side des années 70.

Une immersion palpitante aux côtés de ces deux aventurières du cru, au service d’un récit initiatique et poétique, permet d’explorer la question de l’identité et des cultures populaires, minoritaires et contestataires.

Réalisée par Nicolas Casavecchia et Martin Allais, cette fiction en 3 chapitres de 10 minutes chacun est inspirée de Just Kids, le premier livre de souvenirs écrit par Patti Smith.

Rythmé par une bande son nerveuse reprenant des morceaux phares d’interprètes tels que Screamin’ Jay Hawkins (I put a Spell on you), Death ou Lydia Lunch, BattleScar rend hommage à l’underground new- yorkais des années 1970 et à son multiculturalisme.

Crédits

• Crée par – Martín Allais et Nico Casavecchia
• Ecrit par – Nico Casavecchia et Mercedes Arturo
• Produit par – Atlas V, Albyon, 1STAveMachine, avec le soutien du CNC, Kaleidoscope, Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma et la Région Auvergne Rhône-Alpes.
• Coproduction – Arte France, Oculus, Atlas V, RYOT

Madrid noir

Synopsis

Mis en scène comme une production théâtrale interactive, Madrid noir reprend les codes du roman noir classique et l’associe à l’expression joyeuse et dynamique du cinéma d’animation.

Du fait du décès de son oncle, Lola arrive à Madrid pour vider l’appartement de ce dernier.

Confrontée aux causes énigmatiques de cette disparition, elle est bientôt amenée à creuser dans ses souvenirs et à rechercher des pistes permettant de reconstituer les conséquences de sa mort. Soudainement renvoyée dans le passé pour revivre l’été qu’elle a passé avec lui lorsqu’elle était enfant, cette projection dans cette période madrilène surannée va l’amener à découvrir un lourd secret…

Crédits

• Production : No Ghost & Atlas V
• Produteurs exécutifs : Luke Gibbard, Antoine Cayrol, Arnaud Colinart
• Starring : Godeliv Van Den Brandt and Fernando Guillén Cuervo
• Sound Design : GCVRS
• Director : James A. Castillo
• Supervisor : Tom Flavelle
• Animation Director : Aziz Kocanaogullari
• Written by Lawrence Bennett
• Screenplay by Lydia Rynne
• Music by Carlos Rodriguez Rodriguez

Cette diffusion est portée en partenariat avec Festivals Connexion, Atlas V et Albyon.